lundi 16 janvier 2012

N°78

Le soir. Avec Paul.

Il me rend une visite surprise. Je ne l'ai pas vu depuis un mois. Je ne sais pas très bien si nous sommes toujours amants. Je vais vite le savoir.
Paul est à peine arrivé qu'il m'attire vers lui, en m'agrippant par le cou. Fermeté et tendresse. Ce gars me fait littéralement fondre. Je retrouve son odeur, ses larges mains sur mon cou, dans mes cheveux. Il m'arrache presque mes vêtements, je suis torse nu, en jean. Il m'oblige à me pencher, les seins contre le froid d'une commode. Il plante ses ongles dans mon dos, ses mains enserrent mon cou, pétrissent mes épaules. Je ne suis que frissons et je crois que le froid n'y est pour rien. Je sens contre mes fesses, à travers son jean et le mien, sa queue durcie.
Un détour par la salle de bains pour que je lui lave les mains, petit jeu que nous avons gardé des nos envies de relations de domination/soumission. "Descends ton jean". "Et ta culotte". Je suis nue, dans la salle de bains glacée. Il m'oblige à pencher mon corps, écarte mes jambes, place mes mains sur la baignoire, dos à la porte. "Ne bouge pas" dit-il en sortant de la pièce. "J'ai dit ne bouge pas". Il est placé à 2 mètres derrière moi, je ne vois qu'un bout de chaussure à travers mes jambes. Je reste sans bouger, au moins 5 longues minutes. Il prend qq photos, toujours en silence.
Paul me donne enfin le droit de m'assoir, sur la baignoire. Quand je dis qu'elle est gelée, il me répète de m'assoir. Nous discutons ainsi, ma tête posée contre son torse, ses mains jouant tendrement dans mes cheveux. Puis, alors que nous parlons de mon boulot : "écarte les cuisses et fais toi jouir".
Toujours assise sur la baignoire, je caresse mon clitoris trempée. Ma cyprine s'est répandue sur le haut de mes cuisses, sur mon anus. Paul sort sa queue, se branle contre mes seins, pendant que, de l'autre main, il pince mes tétons enflammés. Je jouis en criant.
Il me fait assoir plus bas, sur le sol, pour que je puisse le sucer. Je me régale de sa queue. Mes yeux plantés dans les siens, je voudrais lui dire que je suis sa chienne mais je n'ose pas. Il jouit en éjaculant sur mes seins.
"Va te mettre un truc chaud, tu es frigorifée".

10 commentaires:

  1. C'est tout ce que j'aime. Merci. Léa

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  2. Si j'étais Paul, je pense que je vous signifierais qu'être sa chienne se mérite et doit s'accomplir de façon plus avérée. en d'autres termes, cet épisode bien mené n'est qu'une petite étape de votre initiation qui conjuguera de sa part sévérité tendresse et une exigence inflexible vers le pays de luxure, de la votre un dévouement et une entière confiance.

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  3. @ Olivier T.
    Heureusement que vous n'êtes pas Paul alors... :-)

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  4. En êtes vous si sur ?

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    1. @ Olivier T.
      Je ne peux pas en être pleinement certaine... mais je crois que je mérite d'être sa chienne.

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  5. Il faudra lui demander son avis, et éventuellement les épreuves à accomplir pour que vous finissiez par le mériter.
    « La passion charnelle reste la plus haute forme de quête spirituelle. Elle est un aperçu d'éternité. »

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    1. @ Olivier T.
      Pensez-vous vraiment que je ne lui ai jamais demandé ?

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  6. Votre question vaut réponse. Pour ma part, je suis dans ce jeu (bien plaisant) où je serais Paul, ou son épigone.

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