Je dois bien à ma louve la version
opposée de l'histoire.
Cela commence banalement, le conte de fée
d'antan s'est transformé en site de rencontre.
Alice met en avant son décolleté, moi ma taille. Mais son annonce
ressort : elle dit qu'elle est joueuse, je la prends au mot, je
titille là où elle s'allume. Il faut croire que je sais y faire :
elle répond à mes questions les plus intimes avec verve et
célérité. Question N°6 : quelle est la chose la plus osée
que tu aies jamais osé faire ? Une jolie question râteau qui
balaye un large spectre. Réponse : elle est gênée, n'ose pas
trop. Ça y est, je suis tombé sur une fille qui va me dire qu'une
fois elle s'est déshabillé complètement devant son homme et
qu'elle en garde un souvenir ému. Bâillements en perspective. Mais
non, je comprends qu'elle ait gênée car elle est allée vraiment
loin mais n'ose pas de peur de me choquer, voilà qui est
intéressant.
2 jours et 50 messages plus tard.
Message N° 53 : « Vous venez dans un parking, je vous
indique le N° de place avant, et l'heure exacte. Je suis dans la
voiture. Un masque est à l'intérieur. Vous le revêtez, vous
entrez, vous asseyez. Je vous aurai observée de loin. Je vous
rejoins, et vous caresse. Pour faire simple, nous n'irons pas trop
loin. Mais je me permettrai de vous donner des picotements - dégrafer
votre soutien gorge, vous caresser le sexe, … Puis je vous fais
ressortir. »
Elle me dit oui.
Je gare ma voiture dans le parking, dans une place un peu à l'écart que j'ai
repérée. Je vois une caméra sphérique, je souris (et si je
faisais sortir Alice à un moment pour régaler les équipes de
vidéo-surveillance ?). Je rabats les sièges, laisse la voiture ouverte
et pars aux Galeries Lafayette acheter du parfum pour Alice – Eau
d'Orange Verte d'Hermès. C'est un parfum subtil mais surtout
habile : il est asexué. Si elle le met quand je la vois et que
je la quitte avec des effluves de EOV, je peux m'en sortir en « cas
de contrôle ». Je prendre aussi des échantillons de Terre
d'Hermès, un parfum d'homme. Laisser une trace permanent sur « ma »
louve, c'est un symbole excitant. Qu'elle porte un parfum d'homme,
cela l'est encore plus. (Note d'Alice : Comme Eau d'Orange Verte est déjà mon parfum ;-), il m'offrira Terre d'Hermès qui devient désormais mon parfum des jours coquins...)
Deux SMS. Elle arrive. Elle entre dans
le parking. Je redescends, un peu groggy, mais mes jambes me guident
vers elle.
La voiture est là, mais elle semble
vide. Je m'approche. Non elle n'est pas là, je ne vois rien. J'ouvre
la porte avant, la lumière s'allume. Si ! elle est là, nue en
culotte. Je me rends compte qu'avec la lumière allumée, on peut la
voir de l'extérieur. Je coupe la lumière. Je rentre, je durcis en 5
secondes tant c'est érotique, j'en ai mal. Alice est les yeux
bandés, ses seins lourds et fermes bien en avant, ses jambes sont
écartées, elle a gardé ses bas. Je l'embrasse, la caresse. Très
vite je lui fait ôter sa culotte et j'approche ma main. Elle en
ressort trempée : Alice mouille fort. Ceux qui la connaissent
vous le diront. Elle a un sexe très excitant à caresser. Ses lèvres
s'ouvrent largement, mon doigt trouvent naturellement sa place, et
je sens la cyprine qui coule, encore et encore. Je porte le doigt à
mon visage : son odeur intime sent bon, il n'y a pas cette
aigreur que l'on sent chez certaines. Le goût confirme. Car oui, le
suc intime d'une femme, c'est comme un bon Bourgogne, ça se hume, ça
se déguste, c'est un cadeau de Dieu. Je sens que je lui fais du
bien.
Je la fais s'allonger. J'ai rabattu une
partie de la banquette – je pense que les constructeurs n'ont pas
imaginé cet usage pour leur trouvaille de sièges rabattables en
deux tiers / un tiers. Ainsi, elle est allongée, les jambes dans le
coffre, le buste sur le siège, pendant que je suis assis
confortablement. Un impulsion m'a fait prendre en partant ces pinces
que l'on utilise pour faire tenir ensemble des feuilles : une pièce
de métal noir en forme de pince avec deux petits leviers chromés
pour ouvrir et fermer la pince. Je lui dis que je vais lui faire mal.
Acceptera-t-elle. Je le dis avec douceur, comme un vrai choix. Elle
cherche à savoir ce que c'est. Je la sens hésitante. Toujours aussi
doucement, je lui dis qu'elle verra bien. Cinq secondes. « Oui ».
Je jubile. Elle aurait ma main sur ma bite, j'éjaculerais dans la
seconde. Je lui applique les pinces – cela fait horriblement mal et
surtout la douleur est instantanément forte, comme quand on se pique
ou se pince la main dans une porte. Un hoquet de douleur la soulève.
« Putain » dit-elle doucement. Je suis prêt à retirer
les pinces, mais elle ne dit rien. Alors, je continue à la caresser.
Toujours aussi mouillée. Je continue et elle se met à jouir.
Pareil : ceux qui connaissent Alice savent l'incroyable
gratification que représente pour nous sa jouissance. Elle est prise
de tremblements, on sent l'orgasme la saisir, la dévorer, lui
enflammer les nerfs, la faire convulser. J'ai l'impression d'avoir un
petit animal blessé. Je le lui dis et je sens que cela renforce son
orgasme. Je la prends doucement dans mes bras. J'ai envie de la
protéger, car elle donne l'impression de souffrir.
L'orgasme est
retombé. Elle veut me faire jouir. Je voudrais la prendre, mais sans
jouir. Je voudrais qu'elle comprenne que ma semence est précieuse,
que je ne la répands pas pour la première inconnue. Mais je veux la
baiser, la prendre, de manière animale. Peut être même la
sodomiser – c'est affreux ce qu'est bon ce sentiment de toute
puissance quand son sexe fouille les entrailles de sa dame. Alice me suce. Mais très vite nous nous rendons
compte que c'est trop inconfortable avec les sièges rabattus. Je
décide alors de laisser tomber, et me rabats sur elle. A défaut de
sodomie, mes doigts jouent avec elle. Elle vient s'empaler sur mon
pouce, il pénètre la barrière de son anus avec grâce, juste une
petite tension, et dans un mouvement de va-et-vient entre et ressort.
Alice jouit une
deuxième fois.
Il est temps de partir. Je sors, vais faire un
tour, rentre dans ma voiture, et pars à une réunion chez un client.
Pendant toute cette réunion, je viens sentir l'intimité d'Alice sur
mes doigt, et je sourirai intérieurement. Car le parfum d'Alice est
persistant